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A propos de l’exposition«trance de lumière, tranches de couleurs?» (Galerie Chiyem. 1990)
…Mais croyez-moi, tout vit, tremble et agit. Approchez-vous et vous entendez les sons des couleurs, vous sentirez le parfum de leur respiration?; touchez l’horizon, il titube...
Habib Salha (Le Temps – Samedi 1er – 12 – 90)
...Redécouverte d’une découverte, Sami Ben Ameur a plus d’un tour dans sa palette qui traine dans tous les coins et recoins de la mémoire visuelle. S’il tire ses papiers à la demande des critiques, on peut y lire?: Sami Ben Ameur, peintre, si vous n’en abordez qu’un seul par décennie après Néjib Belkhja et Nja Mahdaoui, ce devrait être celui-là. Et je le dis comme je le pense, sans aucune illusion, pour le plaisir et pour l’honneur.
Amor Guisani (Le Renouveau– Jeudi 6 décembre 1990– Page 14)
...Des espoirs, certes, Sami Ben Ameur, y a droit. Car il y a l’audace du pionnier et la maitrise du virtuose. Sa démarche qu’il qualifie d’expérimentale a surpris. Il n’en restera pas là. «? Cette technique n’est qu’un essai, une simple expérience dans l’expression, se plait-il à préciser. Il en existe d’autre, car rien dans la vie, n’est totalement figé. A nous de découvrir. A nous de créer?»
Latifa Zouheir ( Le Temps - Lundi 10 – 12 – 90)
...En présence des œuvres de Sami Ben Ameur, nulle ambigüité et nul formalisme d’aucune sorte. On entre de plein pied dans son univers par le truchement des formes mystérieuses et des couleurs frémissantes.
Tout l’art vient de là et le déclic – comme après une belle musique une symphonie envoutante – fait que, à notre tour, nous avons envie de peindre, de dessiner et de faire chanter les couleurs de la vie.
Parlez donc d’éloge de la peinture abstraite, c’est se guérir en même temps des sentiers battus de la peinture, du moins telle que celle pratiquée encore à Tunis.
Bady Ben Naceur ( La Presse lundi 10 décembre 1990)