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« Partir du premier germe du départ, puis méditer sur ce germe à travers une chronologie bouleversée, constitue en fait une forme d'intellectualisation du problème, qui s'était créé ses propres obstacles et ses propres difficultés.
En s’ouvrant sur l’imprévisible, nous rompons éventuellement avec les idées préconçues et par-là nous provoquons la spontanéité, excitons les possibilités profondes en nous et purifions la forme d'éléments maniéristes, ainsi gagner du sens.
L’activité plastique trouve fondamentalement sa genèse dans ce rapport pratique- théorique qui est essentiellement imprévisible.
Poïétique et esthétique fonctionnent en parallèle. Le faire plastique et le jugement esthétique se mêlent et s’interpénètrent. L’aventure plastique sollicite celle de l’esthétique. Le questionnement esthétique est une partie intégrante de l’acte de création et en quelque sorte son prolongement naturel.
En effet ce qui se donne en peinture à travers la pratique artistique, est à la fois hasard et contrôle, matière et esprit, accident et maîtrise, imprévisible et prévisible. »
Sami Ben Ameur